Jean Studer candidat à la présidence de La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse 2027
La ville de La Chaux-de-Fonds et le canton de Neuchâtel saluent la candidature de Jean Studer, 66 ans, pour reprendre le flambeau. Les deux collectivités publiques mettent en exergue sa longue expérience dans les domaines de la politique, de l’économie et de la culture, selon un communiqué publié vendredi.
Au-delà, Jean Studer présente une "personnalité affirmée et reconnue au niveau cantonal et national". Il dispose donc, en sa qualité de futur président, "de toutes les qualités requises" pour accompagner la concrétisation de la première Capitale culturelle de l'histoire helvétique, à La Chaux-de-Fonds en 2027.
Travail de conviction
Ces prochains mois, Jean Studer aura notamment pour tâche de poursuivre le travail de conviction au niveau national, ainsi qu’auprès des autres partenaires publics, privés et parapublics. En sa qualité de président, il supervisera aussi les travaux de la future équipe opérationnelle en cours de recrutement.
Outre son ancienne fonction de conseiller d'Etat, Jean Studer préside actuellement le conseil d'administration de la Banque cantonale neuchâteloise (BCN). Ancien conseiller aux Etats également, le socialiste a encore présidé entre 2012 et 2019 le Conseil de banque de la Banque nationale suisse (BNS). Le départ d'Anouk Hellmann était connu depuis son entrée en fonction en novembre 2021.
ats/ami
Message du Conseil fédéral sur la culture salué
Au-delà, ville, canton et association ont salué le message sur la culture pour la période 2025-2028 du Conseil fédéral délivré vendredi. Le gouvernement y reconnaît le projet chaux-de-fonnier dans sa capacité à renforcer la participation de la population à la vie culturelle. La Chaux-de-Fonds Capitale Culturelle Suisse 2027 prend ainsi un nouvel essor.
>> Les détails sur le message du gouvernement sur la culture : Le Parlement suisse prié de libérer près d'un milliard pour la culture
Capitale culturelle suisse a récolté le soutien de nombreux acteurs dans le cadre de la procédure de consultation, relève le communiqué. Il appartient aux Chambres fédérales de traduire "ce large soutien politique en accordant les moyens de ses ambitions", note le communiqué.