L'UDC estime "crucial" que le gouvernement reste à droite et qu'il y ait de "nouvelles synergies interpartis".
Contrairement à la situation dans d'autres cantons, le PLR neuchâtelois ne voulait pas jusqu'à présent s'apparenter à l'UDC lors d'élections. "Une telle alliance serait opportune" pour les deux et la population neuchâteloise, a indiqué le parti agrarien. Réunis en assemblée générale mercredi soir aux Ponts-de-Martel, les membres présents de l'UDC ont donné à l'unanimité le mandat de poursuivre les pourparlers à la direction du parti.
Avec l'annonce du départ du conseiller d'Etat PLR Alain Ribaux et la très probable union de la gauche, le PLR risque de ne plus obtenir trois sièges au Conseil d'Etat, estime par ailleurs l'UDC. Les deux autres conseillers d'Etat PLR Laurent Favre et Crystel Graf ont annoncé qu'ils étaient partants pour un nouveau mandat.
Vers une alliance de gauche
Le Parti socialiste neuchâtelois a, lui, fait savoir samedi qu'il misait sur une alliance avec les Vert-e-s et le Parti ouvrier populaire (POP) pour retrouver la majorité au Conseil d’Etat. Il aimerait une liste commune dès le premier tour. Le PS, qui a perdu son troisième siège au gouvernement en 2021, compte deux représentants à l'exécutif avec Florence Nater et Frédéric Mairy.
Le POP neuchâtelois a avalisé l’idée d'une union de la gauche. La validation, à une "large majorité", est intervenue lors d'une assemblée générale tenue mercredi soir à La Chaux-de-Fonds, a indiqué jeudi le POP neuchâtelois.
Aux Vert-e-s de se prononcer
"Jour après jour, la paupérisation de la population s'accroît, l’urgence climatique s’amplifie, l’accès aux soins, les conditions de formation et aux services publics se péjorent, nécessitant des mesures politiques fortes sur lesquelles les forces progressistes sont prêtes à s’entendre", argumente le POP.
Le candidat popiste au Conseil d'Etat neuchâtelois, femme ou homme, sera désigné lors d’une assemblée générale le 26 octobre. Les Vert-e-s doivent encore se prononcer sur l'alliance.
ami avec ats
Des ambitions pour le Grand Conseil
Au niveau du Grand Conseil, l'UDC mise sur une progression de sa représentation. Le parti, qui détient actuellement huit sièges, ambitionne d'en obtenir 12 ou 15. Le POP affirme lui aussi vouloir renforcer sa députation, composée aujourd'hui de huit députés.