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La nouvelle commune de Val-de-Ruz a vu le jour dans le canton de Neuchâtel

Les communes du Val-de-Ruz avaient dit oui à la fusion le 27 novembre 2011. [Sandro Campardo]
15 communes neuchâteloises fusionnent sous le nom de Val-de-Ruz / Le 12h30 / 1 min. / le 31 décembre 2012
Ce mardi 1er janvier 2013, 15 communes neuchâteloises ont officiellement fusionné pour donner naissance à une nouvelle entité baptisée Val-de-Ruz. C'est l'une des plus grandes opérations de ce type à l'échelon national.

L'une des plus importantes fusions de communes à l'échelle suisse s'est concrétisée avec la nouvelle année: 15 communes, représentant plus de 15'000 habitants, se sont unies pour n'en former plus qu'une seule: Val-de-Ruz. Le siège de la nouvelle commune se situe à Cernier. Son Conseil communal (exécutif) comprend cinq membres alors que son Conseil général (législatif) réunit 41 personnes.

Une fusion plébiscitée

Au total, seize communes devaient se prononcer et seule la commune de Valangin, juste au-dessus de Neuchâtel, avait refusé de faire partie de cette nouvelle entité qui - partout ailleurs - a été assez largement plébiscitée le 27 novembre 2011.

Au terme d'une campagne rondement menée, les 15 communes concernées ont accepté à une écrasante majorité - entre 52% et 74% des citoyens - d'intégrer la nouvelle structure.

Des autorités savamment dosées

Le constat qui a prévalu à cette fusion est le même que celui qui a fait naître la grande commune de l'autre vallon neuchâtelois, Val-de-Travers: les petites localités n'ont pas de leviers financiers et gèrent des budgets dont 80 à 90% des charges sont liées, donc déjà fixées.

Mais l'opération s'est faite, pour Val-de-Ruz, avec de savants dosages: l'Exécutif de cinq personnes, à majorité de droite, est constitué de représentants des communes moyennes. Aucun de ses membres ne vient de Cernier, par exemple. Pour respecter la vie locale, il existera une motion populaire à l'échelon communal. C'est une première dans le canton.

Le premier budget de ce grand rassemblement est bénéficiaire et a été adopté à l'unanimité juste avant Noël. Un député PLR a salué le fait que "peu de communes, fraîchement fusionnées ou non, peuvent se targuer d'un budget ainsi limpide et fort satisfaisant".

Roger Guignard/oang

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