Le personnel de l'entreprise EP Systems Aptar à Neuchâtel a entamé lundi un mouvement de grève de 24 heures. Il exige de la direction une amélioration du plan social. L'entreprise, qui fermera ses portes cette année, emploie plus d'une centaine de collaborateurs.
La délégation du personnel de l'usine avait donné un ultimatum à la direction jusqu'à lundi 08h00 pour améliorer son plan social. Mais l'entreprise n'est pas entrée en matière sur les revendications du personnel, a annoncé le syndicat Unia. Ce mouvement de grève qui a débuté à 10h00 est reconductible s'il faut.
"Les discussions sont maintenant au point mort", a souligné Unia. Les revendications portent sur une amélioration du plan social et sur la répartition équitable des indemnités entre les différentes catégories de salariés. La direction avait affirmé à la fin de la semaine dernière que son plan mettait un accent sur la priorité à l'emploi tout en prévoyant des indemnités justes.
Bons résultats de la multinationale
Le personnel d'EP Systems estime que l'enveloppe est insuffisante vu les moyens financiers du groupe et les bons résultats obtenus par la multinationale américaine au cours des dernières années. "Dans ce contexte, les concessions demandées sont pleinement justifiées et réalistes", selon les termes d'Unia.
Les travailleurs d'EP Systems attendent que l'entreprise revienne à la table des négociations avec des propositions "constructives" et "acceptables". Cette unité de production est active dans le secteur des sprays et des pompes pour les cosmétiques et la pharma.
Quelque septante collaborateurs de l'usine avaient déjà observé un débrayage d'une heure et demie le 6 décembre. Il exigeaient alors d'être représentée par Unia aux négociations pour un plan social. Une revendication acceptée ensuite par la direction.
ats/jzim