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Le PS neuchâtelois désigne ses trois candidats au Conseil d'Etat

Jean-Nathanaël Karakash, gauche, Monika Maire-Hefti, centre, Laurent Kurth, droite, sont les trois candidats du Parti socialiste neuchâtelois élus lors du congrès organisé samedi à Couvet. [Jean-Christophe Bott]
Jean-Nathanaël Karakash, gauche, Monika Maire-Hefti, centre, Laurent Kurth, droite, sont les trois candidats du Parti socialiste neuchâtelois élus lors du congrès organisé samedi à Couvet. - [Jean-Christophe Bott]
Outre le ministre socialiste sortant Laurent Kurth, candidat à sa succession, Jean-Nathanaël Karakash et Monika Maire-Hefti figureront sur le ticket commun de gauche lors de l'élection au Conseil d'Etat neuchâtelois le 14 avril prochain.

Le PS neuchâtelois a désigné samedi trois candidats en vue de l'élection du 14 avril au Conseil d'Etat. Réunis en congrès à Couvet, les membres du PS se sont aussi prononcés en faveur d'une liste unique de la gauche lors de l'élection à l'exécutif.

Les participants au congrès ont désigné le ministre PS sortant Laurent Kurth comme candidat à sa succession au gouvernement. Ce dernier figurera sur le ticket commun de gauche en compagnie de ses deux camarades de parti Jean-Nathanaël Karakash et Monika Maire-Hefti.

Les trois candidats du PS figureront sur la liste en compagnie du représentant du POP Nago Humbert. Le ticket unique de gauche sera complété par un candidat ou une candidate des Verts, qui devrait être désigné la semaine prochaine.

Stratégie d'union de gauche

La stratégie d'union de la gauche vise à la reconquête de la majorité au Conseil d'Etat, a indiqué Baptiste Hunkeler, coordinateur de la campagne électorale du PS.

Selon lui, les socialistes sont favorables à une majorité plurielle incluant deux représentants du PS ainsi qu'un Vert ou un POP. Le PS assumera néanmoins ses responsabilités si ses trois candidats devaient remporter l'élection, a précisé Baptiste Hunkeler.

Avec deux élus socialistes et un élu Vert, la gauche avait conquis en 2005 la majorité au Conseil d'Etat, pour la première fois dans l'histoire du canton. Elle avait perdu son avantage aux élections de 2009, qui s'étaient soldées par la défaite de l'écologiste Fernand Cuche, évincé du gouvernement au profit du libéral-radical Frédéric Hainard.

La gauche n'était pas parvenue à reprendre la majorité lors de l'élection complémentaire organisée fin 2010, après la démission de Frédéric Hainard.

Reprendre la majorité

S'agissant de l'élection au Grand Conseil, le PS présentera le 14 avril 115 candidats pour les 115 sièges à repourvoir, a indiqué le coordinateur de la campagne. Cette stratégie inédite doit permettre aux socialistes de stopper l'érosion dont ils semblent faire les frais depuis 2009.

Aux élections cantonales de 2009, le fort recul enregistré par le PS au Grand Conseil avait été plus que compensé par la progression des Verts et du POP. La majorité de gauche au parlement avait passé de un à cinq sièges.

Les élections de 2009 avaient débouché sur un résultat paradoxal. Elles s'étaient soldées par la désignation d'un parlement à majorité de gauche et d'un gouvernement à majorité de droite, formé de trois PLR et deux PS.

ats/jgal

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L'élection sera très disputée à droite

Le PLR compte sur le conseiller national Alain Ribaux pour compenser l'éviction du parti du conseiller d'Etat sortant Claude Nicati.

De leur côté, Philippe Gnaegi et Thierry Grosjean sont candidats à leur succession.

Le PLR est menacé sur sa droite par la candidature de l'UDC Yvan Perrin.

De son côté, Claude Nicati n'a pas encore annoncé son choix face à l'alternative qui se présente à lui: se retirer de la course ou tenter l'aventure comme candidat indépendant.