Le Conseil d'Etat neuchâtelois a présenté lundi le plan destiné à recapitaliser la caisse de pensions de la fonction publique. Tous les partenaires devront faire des sacrifices. Ce plan prévoit en particulier le passage de 62 à 64 ans de l'âge de la retraite.
Les autres mesures portent sur une augmentation des cotisations de 2,5%, soit 1% à charge des assurées et 1,5% à charge de l'employeur, la suspension de l'indexation des rentes durant les cinq prochaines années, la création d'une réserve de fluctuation de valeur de 270 millions de francs et un apport supplémentaire de la part des employeurs de 60 millions de francs exigible dès 2019.
Assurés et employeurs d'accord
Ce plan de recapitalisation de la caisse de pensions prévoyance.ne a reçu l'adhésion des représentants des assurés ainsi que de ceux des employeurs. L'objectif est d'atteindre les taux de couverture fixés par la législation fédérale: au moins 60% en 2010, 75% en 2030 et 80% en 2052. Le taux était de 55,7% au 1er janvier 2012.
Le dossier sera transmis au Grand Conseil. Si le législatif devait refuser ce rapport, l'autorité de surveillance pourrait exiger une recapitalisation complète de la caisse, ce qui reviendrait à devoir verser une somme de deux milliards de francs dans un délai de cinq à sept ans, a averti le gouvernement neuchâtelois.
ats/pym