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Un TransRun bis moins onéreux présenté à Neuchâtel

Le TransRUN: projet pour l'avenir ou gouffre financier? [transrun.ch]
L'idée du groupe LiEN avait déjà été présentée il y une dizaine d'années. - [transrun.ch]
Un TransRun bis, moins cher et plus rapide que le TransRun refusé par le peuple en septembre dernier, a été présenté jeudi à Neuchâtel par le groupe LiEN.

Le groupe d'étude des transports publics et de liaisons performantes neuchâteloises (LiEN) a présenté jeudi à Neuchâtel un projet de liaison express entre le Haut et le Bas du canton: moins cher, plus rapide et moins compliqué techniquement que le projet TransRun refusé il y a six mois en scrutin populaire.

Une idée vieille de 10 ans

Cette variante ne tombe pas du ciel. Le groupe LiEN l'avait déjà soumise il y a une dizaine d'années. "On nous a considérés comme des rigolos et des trublions", a expliqué devant la presse Jean-Pierre Ghelfi.

Cette variante est entièrement souterraine entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. La durée du trajet est de 11 minutes. Le coût à charge du canton est inférieur à 300 millions de francs, soit environ la moitié moins que le projet refusé l'automne dernier par le peuple à une petite majorité de 418 voix.

Pour le groupe LiEN, il est possible de réduire substantiellement la facture, qui est la raison principale de l'échec du projet TransRun (lire ci-contre). Personne, ou presque, n'a contesté la nécessité d'une meilleure liaison ferroviaire entre les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds.

ats/gchi

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Des sources d'économies multiples

Selon le groupe LiEN, de nombreuses sources d'économies sont envisageables pour réduire le coût de la liaison.

Une ligne entièrement souterraine dont l'excavation est réalisée par un seul tunnelier réduit déjà le devis de 109 millions de francs.

De plus, la variante proposée n'implique pas l'acquisition des terrains au Val-de-Ruz, ni la construction de différents ouvrages d'art, ce qui permet une économie de 25 millions de francs.

Le groupe LiEN critique par ailleurs que les CFF ont tendance à imputer au projet TransRun des dépenses qui auraient dû être à leur seule charge, sans que le Conseil d'Etat ne proteste.