Tirant les enseignements de l'échec aux élections cantonales d'avril et de mai derniers, le Parti libéral-radical neuchâtelois (PLRN) annonce une phase de reconstruction dans laquelle il doit se réinventer et retrouver la confiance de son électorat. Le PLRN avait perdu six sièges au Grand Conseil et se retrouve avec un seul représentant au Conseil d'Etat.
Le parti reconnaît avoir reçu "un gros coup de massue" qu'il n'a pas su anticiper et qui a nécessité un large débriefing. L'analyse est d'autant plus amère que le premier parti du canton avait surfé sur les succès depuis la fusion entre radicaux et libéraux en 2008.
Mauvaise stratégie
L'analyse des chiffres montre que le PLRN convainc peu dans ses rangs et encore moins au-delà. Ses responsables remettent notamment en cause la stratégie pour le second tour et pensent aujourd'hui qu'il aurait fallu une liste commune avec l'UDC.
Une chose est sûre: le parti doit désormais mieux se positionner à droite, ne pas bouder son ancrage rural et mieux communiquer pour retrouver la confiance - avec comme horizon les élections cantonales de 2017.
Célestine Perissinotto/oang