Six personnes, membres d'une bande appelée Jamahat, comparaissent depuis mercredi devant le Tribunal criminel des Montagnes neuchâteloises et du Val-de-Ruz, notamment pour trafic de stupéfiants, brigandage, extorsions et séquestrations.
Ce procès, qui compte pas moins de 62 plaignants, s'ouvre avec l'audition des prévenus et devrait s'achever vendredi.
Il a nécessité la mise en place d'un dispositif de sécurité conséquent, ainsi que le recours à une interprète.
Le groupe est composé d'hommes âgés de 23 à 26 ans, originaires de Tchétchénie, d'Afghanistan et d'ex-Yougoslavie.
Imposer le monopole par la violence
Les prévenus ont principalement sévi entre 2008 et 2012.
Ils ont déployé au Locle et à La Chaux-de-Fonds un gros trafic de marijuana, représentant des centaines de milliers de francs de chiffre d'affaires.
Au fil des années, la bande a voulu imposer un monopole par la violence physique et psychologique.
Les malfrats n'hésitaient pas à user de couteaux ou de sabres pour menacer leurs victimes, voire à les humilier et les violenter.
ats/pb