La décision que Bernois et Neuchâtelois craignaient est tombée. Comme déjà avancé, le conseil d'administration de Lyria, la société qui exploite le TGV franco-suisse, a décidé que la liaison directe entre les capitales suisse et française ne se fera plus via Neuchâtel mais via Bâle.
Cette mesure sera effective dès le 15 décembre 2013 et permettra une diminution du temps de parcours de 15 minutes, a indiqué la société créée par la SNCF et les CFF.
La société Lyria, propriété à hauteur de 74% de la SNCF et de 26% des CFF, invoque des raisons de coûts et de fréquentation.
Alternatives proposées
Pour les clients de Neuchâtel et de Pontarlier souhaitant rallier Dijon et Paris, les deux compagnies ferroviaires nationales proposeront une alternative ferroviaire performante, assurant des temps de parcours équivalents, avec raccordement à la grande vitesse sur le même quai à Frasne (France), précise leur communiqué.
La mobilisation pour défendre cette ligne a été très forte dans le canton de Neuchâtel mais également de la part de la Région Franche-Comté. Plus de 20'000 personnes ont ainsi signé une pétition transfrontalière en faveur du maintien de cette liaison.
ats/gchi
Regrets des collectivités publiques
Le Conseil d'Etat neuchâtelois et le Conseil communal de Neuchâtel regrettent "très vivement" l'abandon de cette liaison TGV.
Les deux collectivités publiques avaient multiplié les interventions en faveur du maintien de cette ligne.
Pour les autorités, il est désormais essentiel que le canton puisse disposer d'une infrastructure de substitution de qualité sur la ligne TGV Lausanne-Paris via Frasne (F).