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Le député UDC chaux-de-fonnier Jean-Charles Legrix contre-attaque

Jean-Charles Legrix (UDC) est accusé de harcèlement moral et de mobbing.
Jean-Charles Legrix (UDC) est accusé de harcèlement moral et de mobbing.
Deux jours après avoir été destitué de ses fonctions au Conseil communal de La Chaux-de-Fonds Jean-Charles Legrix sort de son silence. Il a confié dimanche à la RTS qu'il entend porter plainte pour diffamation.

Le conseiller communal de La Chaux-de-Fonds Jean-Charles Legrix, destitué de ses responsabilités vendredi, dénonce le rapport de 90 pages qui l'accuse de harcèlement et de comportements attentatoires au sein de son service.

Invité au 19:30, il a dit contester les accusations "d'humiliations publiques et de terreur" qui ressortent de l'audit. "Sur les 47 personnes interrogées (ndlr: son dicastère compte 240 employés), certaines ne travaillent même pas à la commune", a-t-il précise hors antenne. Il s'est ainsi estimé victime d'une cabale politique qui a comme but de "salir son image".

Plainte pour diffamation

"Je ne démissionnerai pas, j'ai la conscience tranquille même si cette situation est extrêmement difficile à vivre", a encore indiqué l'élu UDC lors du 19:30. Hors antenne, il a également confié qu'il allait prendre un avocat et porter plainte pour diffamation.

Lorsqu'il a pris connaissance jeudi soir du contenu du rapport et de la décision du Conseil communal de lui retirer la présidence de la ville et son portefeuille des Infrastructures et de l'Energie, Jean-Charles Legrix a dû être hospitalisé.

Actuellement au repos en France, il réfléchit à sa ligne de défense et se montre déterminé à ne pas "se laisser abattre", selon ses propres termes.

Raphaèle Tschoumy/hend

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Rappel des faits

Le conseiller communal UDC Jean-Charles Legrix a été destitué vendredi de ses fonctions, avait révélé vendredi la RTS.

Ses quatre collègues de l'exécutif de La Chaux-de-Fonds (NE) lui ont retiré la présidence de la ville, son portefeuille des Infrastructures et de l'Energie, ainsi que ses mandats dans divers conseils d'administration où il représentait la commune.

Cette décision fait suite à un audit demandé par le Conseil communal sur le fonctionnement du dicastère de Jean-Charles Legrix.

Les conclusions de ce document parlent notamment de harcèlement sur le lieu de travail et comportement attentatoire.