Les données fournies dans l'affaire de plagiat qui secoue l'Université de Neuchâtel paraissaient "suffisamment inquiétantes" pour que le rectorat transmette le dossier au Conseil de l'Université et au Conseil d'Etat, les deux instances de tutelle de l'Université, a reconnu lundi la rectrice Martine Rahier dans une interview exclusive accordée à la RTS.
S'exprimant pour la première fois depuis le début du scandale, elle déclare avoir été mise au courant des accusations pesant sur un professeur de la faculté de sciences économiques par "un autre professeur de l'Université" avant d'être alertée par les médias.
Le CV n'a pas été "gonflé"
La rectrice affirme en revanche que le CV du professeur au coeur de cette affaire n'a pas été "gonflé" comme l'affirment les médias.
"L'Université vérifie les CV de ses employés au moment où ils déposent leur dossier de candidature", explique Martine Rahier qui dit attendre avec impatience le résultat de l’enquête administrative en cours.
Jean-Marc Aellen/jgal