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La police de la ville de Neuchâtel doit trouver un nouveau commandant

Pierre-Alain Lunardi était nommé ad intérim jusqu'à fin 2014, date à laquelle la police de la ville transférera une partie de ses prérogatives à Police neuchâteloise. [Sandro Campardo]
Développement 5 / Le 12h30 / 1 min. / le 29 août 2013
Pierre-Alain Lunardi renonce au commandement de la police municipale neuchâteloise, quinze jours seulement après sa désignation. Des accusations de mobbing et de racisme ont ressurgi de son passé.

Désigné il y a deux semaines comme commandant de la police municipale neuchâteloise, Pierre-Alain Lunardi renonce pour des raisons personnelles à sa nouvelle fonction, qu'il aurait dû endosser dès le 1er septembre.

Pierre-Alain Lunardi, âgé de 35 ans, devait succéder à Jean-Louis Francey, qui part à la retraite. Il était nommé ad intérim jusqu'à fin 2014, date à laquelle la police de la ville transférera une partie de ses prérogatives à Police neuchâteloise.

Dans un communiqué diffusé mercredi soir, le conseil communal neuchâtelois prend acte de la décision. Les autorités s'emploieront à rechercher un nouveau commandant dans les meilleurs délais., précisent-elles.

Des accusations de mobbing et de racisme

Il se trouve que Pierre-Alain Lunardi avait un rôle en vue dans le film de Fernand Melgar, "La Forteresse". Il était l'homme qui assumait, dans la réalité et dans le film, le rôle ambigu de chef de l'assistance au Centre d'enregistrement de requérants d'asile à Vallorbe, le CERA.

Ce poste, il l'a finalement quitté, selon lui de son plein gré, mais plusieurs sources parlent d'un licenciement. Il aurait été accusé de mobbing et de racisme. C'est précisément ce passé qui a provoqué un début de polémique.

Roger Guignard/ats/lgr

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