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"Négligences" admises dans l'affaire de plagiat à l'Université de Neuchâtel

L'ouvrage d'un professeur de la faculté des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel est bien le fruit d'un plagiat partiel.
L'ouvrage d'un professeur de la faculté des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel est bien le fruit d'un plagiat partiel. / 12h45 / 1 min. / le 3 septembre 2013
La conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti a présenté mardi les résultats de l'enquête administrative menée à la suite de soupçons de plagiat et de mobbing à l'Université de Neuchâtel.

Le conseil d'Etat neuchâtelois, par la voix de Monika Maire-Hefti, a présenté mardi matin les conclusions de son enquête administrative portant sur les accusations de plagiat et de mobbing à l'université.

Dans le volet plagiat, qui concernait deux ouvrages rédigés par un enseignant, l'expert estime "qu'il n'y a pas eu appropriation d'idées originales ou de recherche de tiers". Toutefois, ajoute le rapport, pour l'un des deux manuels, "certains passages justifient qu'on les qualifie de plagiat par négligence".

Pas de confirmation du mobbing

Dans le volet mobbing, les experts confirment l'existence de conflits "profonds" au sein de la Faculté de sciences économiques. Cependant, note le document, les informations à disposition ne permettent pas d'établir "si tous les éléments clés du mobbing sont réunis".

Le conseil d'Etat recommande donc seulement au rectorat d'agir pour résoudre les conflits existants.

Le communiqué du Conseil d'Etat neuchâtelois

ptur

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