Les polices neuchâteloise et jurassienne fusionneront probablement, mais à plus long terme. D'un commun accord, les deux gouvernements cantonaux ont mis un coup de frein au projet de police de l'Arc jurassien lancé en 2011, tout en soulignant sa nécessité.
Plusieurs raisons ont motivé la décision commune, à commencer par le décalage dans les agendas des deux cantons: le parlement jurassien devait se prononcer en juin dernier déjà sur un crédit d'étude pour le projet, au moment-même où les nouvelles autorités neuchâteloises entraient en fonction.
Réformes à mener dans chaque canton
Les ministres concernés sont également convenus qu'ils avaient - chacun de leur côté - des réformes internes à mener: création de la police unique pour le canton de Neuchâtel et stabilisation de la police pour le canton du Jura, sans oublier les difficultés budgétaires et l'intérim des deux commandants cantonaux.
Une votation populaire dans deux ans pour une police de l'Arc jurassien à l'horizon 2020 est alors apparue précipitée.
La situation des deux commandants intérimaires sera réglée en principe pour début 2014, puisque les postes sont mis au concours. Ce sont les futurs commandants et les ministres cantonaux qui mettront en place le nouveau calendrier pour cette fusion.
Célestine Perissinotto/oang