Les juges cantonaux ont estimé que les séquestrations commises par les prévenus à l'encontre d'un revendeur de marijuana, qui avaient été retenues en première instance, avaient bel et bien eu lieu. Ils ont par contre jugé qu'il restait quant à la prétendue séquestration d'un autre revendeur un doute "léger mais insurmontable", confirmant là encore le verdict des juges du Tribunal criminel.
Les peines infligées aux condamnés en juin allaient de 14 mois avec sursis à cinq ans de prison ferme. L'un des prévenus, condamné en première instance à 30 mois de prison, dont 15 ferme, s'est vu infliger 36 mois, dont 18 ferme. La cour a en outre révoqué un sursis pour une peine précédente de 6 mois de prison.
Trois sur six avaient fait appel car, s'ils admettent les infractions liées au trafic de cannabis, ils contestaient la séquestration. Un quatrième contestait la notion de bande. Les condamnés peuvent encore faire recours au Tribunal fédéral.
ats/mre