Cinq membres d'une entreprise de sécurité et trois employés du Service des migrations étaient soupçonnés de relations sexuelles avec des pensionnaires du centre pour requérants d'asile de Perreux (NE). Mais le Ministère public a définitivement classé la procédure judiciaire.
Les investigations ont révélé qu'il y avait eu, dans un cas au moins, des relations sexuelles entre du personnel du Service des migrations et des requérants, ainsi qu'entre du personnel de l'entreprise de sécurité et des requérants. Mais l'enquête n'a pas permis d'établir que les prévenus avaient abusé de la détresse des pensionnaires.
Réparation pour tort moral
Le Ministère public a accordé une réparation pour tort moral aux trois prévenus en raison de leur arrestation durant quelques heures et en faveur d'une prévenue pour l'impact médiatique qu'a eu pour elle cette affaire.
Les faits avaient été dénoncés, mais personne ne s'était constitué partie plaignante.
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ats/pym