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Le gouvernement neuchâtelois refuse une requête de Jean-Charles Legrix

Jean-Charles Legrix (UDC) est accusé de harcèlement moral et de mobbing. [Sandro Campardo]
La requête de Jean-Charles Legrix est rejetée par le Conseil d'Etat neuchâtelois. - [Sandro Campardo]
Jean-Charles Legrix a demandé au gouvernement neuchâtelois d'appliquer l'effet suspensif de son recours contre son éviction du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds, mais sa requête est rejetée.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois rejette la requête de Jean-Charles Legrix. L'élu UDC, mis à l'écart en août, demandait à l'exécutif cantonal d'ordonner au Conseil communal de La Chaux-de-Fonds d'appliquer l'effet suspensif qu'implique son recours, et donc de lui rendre son dicastère.

Autorité de surveillance des communes, le Conseil d'Etat estime toutefois que l'exécution des décisions judiciaires ne fait pas partie de ses prérogatives. Il "ne prendra aucune mesure en lien avec ladite requête", indique-t-il dans un communiqué.

Recours

Jean-Charles Legrix s'est vu retirer ses fonctions par ses pairs à la suite d'un audit externe concluant à du harcèlement moral envers des collaborateurs. Mais il refuse de démissionner.

Il a fait recours auprès du Tribunal cantonal.  Ce dernier ne s'est pas encore prononcé sur le fond, mais a rendu une décision de procédure: il a indiqué que l’effet suspensif est la règle, mais qu'il n’y a pas matière à décision de l’autorité de recours à ce sujet.

ats/pym 

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