Modifié

L'exécutif de La Chaux-de-Fonds porte l'affaire Legrix au Tribunal fédéral

Le president du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds Pierre-Andre Monnard, la vice-presidente Nathalie Schallenberger et Theo Huguenin-Elie. [Laurent Gillieron]
Le président du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds Pierre-Andre Monnard, la vice-présidente Nathalie Schallenberger et Theo Huguenin-Elie. - [Laurent Gillieron]
L'exécutif de La Chaux-de-Fonds ira au Tribunal fédéral pour contester la décision qui ordonnait la réintégration de l'UDC Jean-Charles Legrix au Conseil municipal.

Le Conseil communal de La Chaux-de-Fonds n'accepte pas la décision du Tribunal cantonal neuchâtelois, qui avait ordonné le rétablissement de Jean-Charles Legrix dans sa fonction de conseiller communal. L'exécutif va faire recours au Tribunal fédéral.

Le président du Conseil Pierre-André Monnard l'a annoncé dans une interview publiée par Le Matin Dimanche.

"Le Tribunal cantonal dit que nous avons poussé le curseur trop loin. Mais il ne se prononce pas sur la position exacte du curseur. Il y a un vide juridique, l'arrêt du Tribunal fédéral fera donc jurisprudence", explique le magistrat.

Pas empêcher une réintégration

Selon lui, le but n'est pas forcément d'empêcher la réintégration de Jean-Charles Legrix, mais "de savoir ce qu'une autorité a le droit de faire".

L'élu UDC avait été privé en août de son dicastère à la suite d'un audit l'accusant notamment de harcèlement.

Jean-Charles Legrix exige sa réintégration en s'appuyant sur un arrêt du Tribunal cantonal qui conteste sa mise sur la touche par ses quatre collègues.

ats/gchi

Publié Modifié

Jean-Charles Legrix surpris

Jean-Charles Legrix s'est dit surpris de cette décision. "Je ne m'attendais pas à ce recours", a déclaré le conseiller communal UDC sur la RTS, ajoutant que "c'est le droit du Conseil communal de recourir au Tribunal fédéral".

Il souligne cependant que cette démarche n'a pas d'effet suspensif: "le 8 janvier, ils devront m'attribuer un dicastère équilibré, comme le dit la Cour de droit public", a-t-il ajouté.

La répartition des portefeuilles devra se faire "de façon collégiale et avec une égalité de traitement."