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Jean-Charles Legrix ne conteste pas son dicastère à La Chaux-de-Fonds

Jean-Charles Legrix parle lors d'une conférence de presse de l'affaire Legrix, le 12 décembre 2013 à La Chaux-de-Fonds. [Laurent Gillieron]
Jean-Charles Legrix ne fera pas recours / Le 12h30 / 2 min. / le 19 janvier 2014
L'UDC Jean-Charles Legrix a annoncé qu'il ne fera pas recours contre la répartition des dicastères à La Chaux-de-Fonds. Mais il est encore sous le coup d'une plainte pénale pour diffamation et calomnie.

Jean-Charles Legrix ne contestera pas la répartition des dicastères décidée par ses collègues du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds. Il entend "recommencer à travailler et penser à autre chose", ainsi qu'il l'a déclaré sur les ondes de la RTS.

Commentant cette information du "Matin Dimanche", l'élu UDC a indiqué avoir pris cette décision "pour plusieurs raisons". Il entend tenir compte du ras-le-bol de la population, de même que des soucis de ses nouveaux subordonnés. Jean-Charles Legrix a également invoqué ses frais d'avocat et la lassitude.

Plainte pénale

L'affaire va néanmoins se poursuivre sur le plan juridique. A peine de retour aux affaires, Jean-Charles Legrix s'est vu attaqué en justice par Joseph Mucaria, chef de la voirie. Celui-ci a déposé à son encontre une plainte pénale pour diffamation et calomnie.

L'employé communal, en conflit avec son ancien magistrat de tutelle, avait laissé entendre plusieurs fois qu'il se réservait cette possibilité, jugeant que ce dernier avait tenu des accusations mensongères contre lui.

ats/vkiss

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Rappel des faits

Pour mémoire, Jean-Charles Legrix a repris le travail la semaine dernière après avoir été privé durant plusieurs mois de son dicastère à la suite de la publication, au mois d'août, d'un audit l'accusant de harcèlement moral sur certains collaborateurs. Des accusations que l'intéressé conteste.

Le Tribunal cantonal a jugé que cette mise à l'écart était excessive. Le Conseil communal a donc procédé à une nouvelle répartition des départements, imposant à Jean-Charles Legrix le dicastère de la sécurité, des énergies et du tourisme.

Ses quatre collègues contestent toutefois le verdict du Tribunal cantonal et ont porté le dossier devant le Tribunal fédéral, pour que celui-ci détermine ce qu'un exécutif peut faire dans ce genre de situation.