Le conseiller d'Etat neuchâtelois Yvan Perrin en arrêt maladie
Yvan Perrin fait une pause pour raison de santé. Déjà victime d'un burn out en 2010, le conseiller d'Etat neuchâtelois a annoncé mercredi à la RTS sa mise au vert pour une durée indéterminée.
En raison de nouveaux ennuis de santé, Yvan Perrin a annoncé mercredi au Journal de 12h45 de la RTS qu'il prenait une pause d'une durée indéterminée. Son état de santé avait déjà fait l'objet de vives interrogations lors de la campagne qui lui avait permis de devenir le premier membre de l'UDC élu au Conseil d'Etat neuchâtelois en mai 2013.
"Je ne suis plus en mesure de faire ce que l'on attend de moi", a indiqué le ministre. Le congé maladie durera "autant de temps qu'il faudra", a indiqué Yvan Perrin, insistant sur le soutien affiché par les autres membres du Conseil d'Etat. Egalement interrogé par Forum, il a exclut toute démission et n'a pas renoncé à envisager un nouveau mandat "si les Neuchâtelois (lui) font confiance".
"Souci de bien faire"
Le conseiller d'Etat souligne qu'il a mené à bien plusieurs dossiers importants depuis son entrée en fonction il y a neuf mois. Mais justement dans un souci de bien faire les choses, il a fourni des efforts qui étaient peut-être au-dessus de ses forces, avance-t-il.
Dans le prolongement de l'interview au Journal de 12h45, Yvan Perrin détaille notamment son ivresse lors de l'allocution au Locle le 1er mars et que la durée de son absence sera plus longue que lors de sa "première casse":
(Entretien: Adrien Kay)
Déjà victime d'un burn out en 2010, le ministre en charge du Développement territorial est ainsi à nouveau forcé de lever le pied. Sur les ondes de la RTS, le député UDC au Grand Conseil Walter Willener a même estimé dans Le 12h30 qu'une hospitalisation serait nécessaire.
cab
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Signes de fatigue le 1er mars
Les inquiétudes sur l'état de santé d'Yvan Perrin ont été relancées dans la presse depuis mardi.
Chargé de faire un discours au Locle pour les festivités du 1er mars, le ministre n'était "pas dans sa meilleure forme", selon l'expression du site Arcinfo mardi soir.
Contacté par Le Matin, Yvan Perrin parle d'une nuit d'insomnie la veille de la fête de l'indépendance neuchâteloise.
Son état le 1er mars ayant éveillé des suspicions d'ébriété, Yvan Perrin ne nie pas que l'alcool pose parfois problème.
"Je sais que je ne dois plus mettre le nez dans une bouteille. Mais je mentirais en disant que je n'ai pas fait de rechute depuis l'an dernier", dit-il dans une interview parue mercredi dans "L'Express/L'Impartial".