L'Etat de Neuchâtel et les partenaires sociaux à l'origine de la nouvelle convention collective de travail sur le commerce de détail ont prié par courrier quelque 1800 commerçants d'adapter les salaires de leurs employés, annoncent L'Express et L'Impartial de lundi.
Le texte, entré en vigueur le 1er avril, fixe un salaire minimum variant entre 3467 et 4171 francs par mois, selon le niveau de formation, une limitation du temps de travail à 42 heures hebdomadaires, dix samedis de congé par année, ou encore cinq semaines de vacances dans les commerces de plus de dix employés.
Jusqu'à 20'000 francs d'amende
Dès octobre, une commission paritaire, composée de représentants patronaux et syndicaux déléguera deux contrôleurs pour vérifier les fiches de salaire des vendeurs, ou encore les répartitions du temps de travail. L'amende est fixée à 10'000 francs maximum et jusqu'à 20'000 en cas de récidive, de violation grave ou de refus du contrôle.
aqs