Réunis avec le Département cantonal de l'éducation pour évoquer la question des salaires 2015, le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) et le Syndicat des services publics (SSP) ont décidé de claquer la porte des négociations, révèlent mercredi l'Express et l'Impartial.
"Aucune proposition concrète"
"Nous attendions des nouvelles rassurantes quant à la prise en compte de la situation particulière des enseignants dans les sacrifices imposés en 2015 à la fonction publique. Malheureusement, aucune proposition concrète n'a pu nous être fournie", explique Pierre Graber, président du SAEN, dans les colonnes des quotidiens neuchâtelois.
Selon les estimations des syndicats, quelques trois millions de francs seraient économisés "sur le dos des enseignants". Les syndicats attendent désormais de voir la position des autorités avant de décider s'ils reviennent ou non à la table des négociations, a annoncé au 12h30 de la RTS Michel Gindrat, enseignant et membre du SSP.
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Le Conseil d'Etat se défend
Le Conseil d'Etat explique qu'il ne veut plus assumer des hausses annuelles automatiques supérieures à la hausse de recettes et prévoit de limiter à 0,5% la hausse salariale dans la fonction publique.
Mais le gouvernement voulait régler en partie la différence de grille salariale entre les collaborateurs de l'administration cantonale et celle des enseignants. "Nous étions en train de parler d'une augmentation de salaire" de 0,9% pour 2015, précise la Conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti qui dit ne pas comprendre la décision des syndicats.