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Neuchâtel mise sur l'innovation pour doper son économie

Le conseiller d'Etat neuchâtelois Jean-Nat Karakash. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le canton de Neuchâtel veut miser sur l'innovation pour relancer son économie / Le 12h30 / 1 min. / le 30 mars 2015
Innovation, intégration, implantation, image: le Conseil d'Etat neuchâtelois souhaite présenter une nouvelle loi sur la promotion économique organisée autour de ces quatre piliers.

Le canton de Neuchâtel veut plus que jamais continuer à produire des richesses. Pour atteindre ce but, le Conseil d'Etat souhaite revoir son appui au développement économique.

La loi actuelle date de 1978, une époque où il fallait reconstruire le tissu économique après la crise horlogère. Les besoins et les défis ont changé et justifient un texte plus moderne et plus flexible, selon les autorités.

Promotion endogène

"En l'espace de 15 ans, Neuchâtel a créé 15'000 nouveaux emplois. Nous devons maintenant travailler sur nos atouts". Ces mots du ministre de l'Economie Jean-Nat Karakash ont fixé le cadre de la démarche du gouvernement.

Fini l'époque de la promotion économique exogène, où l'on cherchait à attirer des entreprises en nombre. Le Conseil d'Etat entend appuyer le développement économique au travers de la stratégie des quatre "I" : innovation, intégration, implantation et image.

Le projet décrète ainsi que l'Etat doit désormais appuyer les acteurs économiques innovants, grâce à l'EPFL par exemple, veiller à leur intégration ainsi qu'aux conditions de leur implantation dans le canton.

Enthousiasme souhaité

Dernier défi: l'image, en clair la promotion de la place économique neuchâteloise. "Il s'agit de porter la voix de la Suisse industrielle à Berne", affirme Jean-Nat Karakash.

Un rapport d'une soixantaine de pages servira de base à une nouvelle loi-cadre que le conseiller d'Etat souhaite voir adoptée par le Grand Conseil avec enthousiasme.

Roger Guignard/dk

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