Avec Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures, Neuchâtel fait partie des trois cantons qui imposent les successions des descendants directs. Et comme 66% des citoyens du canton ont refusé l'initiative fédérale sur ce thème, les libéraux-radicaux veulent profiter du courant favorable.
"Il faut combattre cet impôt qui fait partie des éléments pénalisants de la fiscalité neuchâteloise", a affirmé mardi le président du PLR neuchâtelois Damien Humbert-Droz dans une interview aux quotidiens L'Express et L'Impartial.
Le PLR se sent légitimé
Interrogée dans Le 12h30 de la RTS, la députée au Grand Conseil et présidente de la commission financière du parti Caroline Gueissaz explique que le parti respecte ainsi la légitimité que lui donne le résultat du vote de dimanche dernier. "C'est surtout une question d'écouter le fait que le peuple neuchâtelois semble - dans sa grande majorité - partager un avis que nous avions depuis longtemps", poursuit-elle.
L'objectif central du PLR, précise Caroline Gueissaz, "est l'attractivité du canton et d'endiguer cet exode d'un certain nombre de citoyens lorsqu'ils arrivent à la retraite et qui veulent éviter de voir une partie de leur héritage en ligne directe ponctionné par l'Etat".
>>Le point de vue de Pascal Broulis, ministre vaudois des Finances:
Roger Guignard/oang