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Le Conservatoire de Neuchâtel respire, mais devra quand même économiser

Le Conservatoire de musique de Neuchâtel lors des travaux en 2007. [Keystone - Sandro Campardo]
Le gouvernement neuchâtelois se rebiffe et soutient le conservatoire / Le Journal du matin / 1 min. / le 14 juillet 2015
Le Conservatoire neuchâtelois peut reprendre son souffle. Le Conseil d'Etat est revenu sur sa décision de supprimer 200 inscriptions pour la nouvelle année afin d'économiser 1,2 million en 2016.

La restriction budgétaire reste d’actualité, mais l’économie effective et les moyens pour y arriver seront différents . Le directeur du Conservatoire, Sylvain Jaccard, s'est dit rassuré, même s'il a reconnu que les mesures toucheront inévitablement les employés.

"Un peu plus de 90% des charges de l'institution sont dévolues aux salaires des enseignants, donc si on doit économiser une somme aussi importante que 1,2 million, on touche majoritairement à la masse salariale", a déclaré mardi à la RTS le directeur de l'institution.

"Éléments annexes" impactés

"Je suis particulièrement rassuré que l'économie effective que l'on doit réaliser touche finalement des éléments plutôt annexes". La masse salariale ne sera impactée que d'une manière "extrêmement minime", a-t-il assuré. Pour le syndicat SSP, les coupes permettront une économie de 600'000 francs pour l’année 2016.

Pour rappel, le Conseil d'Etat neuchâtelois avait laissé entendre début juillet qu'il souhaitait supprimer environ 200 des 400 nouvelles inscriptions au Conservatoire de musique. Une coupe qui avait étonné, alors que les frais d'écolage avaient récemment été augmentés.

Coraline Pauchard/gchi

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Des mesures pour limiter les coûts

Sylvain Jaccard a énuméré les mesures prises pour limiter les frais de fonctionnement du Conservatoire. "On a quand même instauré un petit numerus clausus pour la formation pré-professionnelle, qui est la plus chère de notre institution".

"On a aussi essayé de rassembler davantage les élèves dans les classes de langage musical. On a essayé de trouver (...) les avenues envisageables sans mettre à mal la mission de l'institution", a-t-il ajouté.