"On m'a accusé d'être un menteur et d'avoir dissimulé des informations", rappelle Pierre-André Monnard. "Or contrairement à tout ce qui a été dit et écrit, il est désormais prouvé que je ne savais pas et que je ne pouvais pas savoir courant 2014 que les recettes fiscales de la Ville se détérioraient", assure-t-il, soulagé de voir son intégrité "aujourd'hui rétablie".
Ordonnance de classement
L'ex-argentier chaux-de-fonnier fait référence à une récente ordonnance de classement de la justice neuchâteloise: "l'enquête du procureur général confirme ma version des faits", souligne-t-il, "elle confirme que j'ai agi en toute transparence et dans l'intérêt de la population".
Pierre-André Monnard est pris dans la tourmente depuis l'annonce en février d'un déficit inattendu de 12 millions de francs dans les comptes 2014. Il est accusé de n'avoir pas réagi après avoir pris connaissance de la baisse des recettes fiscales et d'avoir ignoré les avertissements de son service financier.
ats/ebz
Pierre-André Monnard n'aurait pas caché d'informations au Conseil communal
Selon les quotidiens neuchâtelois, le procureur général Pierre Aubert conclut que rien ne permet d'affirmer que Pierre-Andé Monnard aurait caché au Conseil communal des informations que celui-ci devait connaître pour prendre des mesures d'économie urgentes.
Il est probable que l'intéressé n'ait constaté l'ampleur de l'écart entre budget et comptes qu'au mois de février 2015.