Cette liste, qui ne concerne que le stationnaire, attribue près de 80 mandats de prestations à l'Hôpital neuchâtelois et 16 au groupe Genolier (GSMN).
Le ministre de la Santé Laurent Kurth et les responsables du Service de la santé ont expliqué que la mise au concours avait respecté scrupuleusement les principes dictés par la LAMal et qu'un gros travail - basé sur un modèle de planification hospitalière appliqué dans une vingtaine de cantons - a été effectué.
Nombreux critères imposés
A la clé: des critères très contraignants portant sur l'accès aux soins, la qualité des prestations, la maîtrise des coûts, les efforts de formation, les conditions salariales ou encore la disponibilité des médecins. Tout cela a déterminé le choix final pour les sept ans à venir.
Sur plusieurs de ces critères, le groupe Genolier ne remplit pas toutes les conditions, raison pour laquelle son catalogue ne change pas. Il obtient un mandat cantonal pour l'ophtalmologie, aux côtés de l'orthopédie et de la néphrologie- une troisième discipline que l'Hôpital public entend reprendre en partie.
Possible remise en question en 2017
Mais rien n'est figé. Laurent Kurth a parlé d'une liste "subsidiaire", parce que la convention collective de l'Hôpital public - que le groupe Genolier n'applique pas - doit être redéfinie l'an prochain par les différents acteurs du dossier hospitalier.
Dans cette perspective, Laurent Kurth invite tous les acteurs à un vrai partenariat social. "On est prêts à modifier la liste si les partenaires s'entendent", précise le conseiller d'Etat. Un partenariat public- privé (PPP) plus développé reste donc possible à l'horizon 2017.
Roger Guignard/oang
Moins de cas hors canton
Le Conseil d'Etat neuchâtelois souhaite par ailleurs rapatrier 800 cas par année traités actuellement dans des hôpitaux hors canton.
Cela ne l'empêche pas d'accorder des mandats à l'Hôpital du Jura ou à la clinique du Noirmont (JU).