Dans les faits, ce retrait devrait être effectif à la fin de l'année déjà. Selon plusieurs sources contactées par la RTS, Pierre Bonhôte a donné sa démission après de difficiles discussions menées avec son nouveau supérieur politique, le conseiller d’Etat libéral-radical Laurent Favre.
Chimiste cantonal adjoint depuis 2009, nommé chef en 2011, Pierre Bonhôte aura notamment marqué son règne par de spectaculaires bras de fer avec des restaurateurs. Son style offensif et implacable a souvent été critiqué par la droite au Parlement neuchâtelois.
Ancien élu socialiste à l’Exécutif de Neuchâtel et au Conseil des Etats à Berne, Pierre Bonhôte est actuellement en congé.
Le gouvernement "prend acte"
Dans un communiqué publié lundi en fin de journée, le Conseil d'Etat a confirmé cette information, indiquant "avoir pris acte" de la démission de Pierre Bonhôte au 29 février 2016 en le remerciant "pour son engagement".
Joint au téléphone, le chimiste cantonal dit partir parce que les grandes réformes législatives sont achevées. "Et je n'ai pas fait un doctorat en chimie pour juste contrôler des restaurants et finir dans les médias", précise-t-il.
Ludovic Rocchi/oang
Joint au téléphone lundi en fin d'après-midi, Pierre Bonhôte dit partir parce que les grandes réformes législatives sont achevées.
"Et je n'ai pas fait un doctorat en chimie pour juste contrôler des restaurants et finir dans les médias", précise-t-il.