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Les cantons romands envisagent de regrouper leurs services d’adoption

Adoption. [Fotolia - anyaberkut]
Les cantons romands envisagent de regrouper leurs services d’adoption / Audio de l'info / 1 min. / le 9 mars 2016
Après le refus mardi du Conseil des Etats de créer une instance fédérale des adoptions, les cantons romands envisagent de regrouper leurs services compétents.

Le Conseil des Etats ayant rejeté mardi l’idée de traiter toutes les demandes d’adoption au niveau fédéral, les cantons romands pourraient regrouper leurs services compétents, a révélé à la RTS Christian Fellrath, responsable des adoptions dans le canton de Neuchâtel et président de la Conférence latine de promotion et de protection de la jeunesse.

"Les compétences que les cantons doivent mobiliser pour répondre aux demandes des parents sont les mêmes qu'en 2003, par contre la masse critique a largement diminué et l'investissement que les cantons doivent consentir n'est plus acceptable. Dans ce contexte, on a soutenu la demande de faire une autorité centrale au niveau fédéral. A défaut d'être entendus, les cantons romands, voire latins, pourraient s'entendre pour constituer leur propre autorité intercantonale pour rationaliser le travail administratif qui découle de ces procédures."

"Moins de 4 enfants par an à Neuchâtel"

Depuis 2003 et la ratification par la Suisse de la Convention de La Haye visant à protéger les enfants, le nombre d'arrivées a été divisé par deux en Suisse, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Ce nombre était inférieur à 200 en 2014, si on exclut les adoptions d'enfants suisses ou européens. "Pour Neuchâtel, c'est moins de quatre enfants par année, alors qu'en 2003 il y avait plus de 10 enfants qui arrivaient", relève Christian Fellrath.

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Alexandra Richard/Stéphane Deleury/lgr

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