Le texte prévoit que les deux hôpitaux disposent chacun d'une direction propre, avec des missions de soins aigus.
Si les initiants veulent préserver le site de la métropole horlogère, ils veulent également exprimer un profond désaccord face aux options prises par le Conseil d'Etat. "On est en train de nous casser!" s'est ainsi exclamé le député Vert Patrick Herrmann, illustrant le climat qui prévaut dans les Montagnes neuchâteloises.
Stopper l'exode vers Neuchâtel
Le comité juge inacceptable la diminution constante du nombre de lits sur le site de La Chaux-de-Fonds - au profit de l'Hôpital Pourtalès à Neuchâtel, qui connaît un engorgement. L'établissement du Bas absorbe de fait, peu à peu, les activités de celui du Haut.
Pour les défenseurs de l'initiative cantonale, il n'est pas question que La Chaux-de-Fonds hérite d'un "simple" centre de rééducation et de traitements comme le prévoit le Conseil d'Etat. "On ne nous offre pas un hôpital", a relevé le médecin PLR Claude-André Moser.
Etablissements régionaux préservés ailleurs
Le comité interpartis juge que la concentration des soins n'a pas fait la preuve de son économicité. Exemple: les cantons de Vaud et de Berne maintiennent des hôpitaux régionaux à Morges et Yverdon-les-Bains ou à Moutier et à Saint-Imier - des établissements dont les budgets sont équilibrés.
Le lancement de cette initiative intervient à moins d'un mois de la présentation, par le ministre de la Santé neuchâtelois Laurent Kurth, de la nouvelle organisation hospitalière.
Roger Guignard/oang