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Mécontentement syndical à Neuchâtel au sujet du salaire des fonctionnaires

Le Conseil d'Etat neuchâtelois au complet avec de gauche à droite: Alain Ribaux, Jean-Nathanaël Karakash, MOnika Maire-Hefti, Laurent Kurth et Laurent Favre.
Le Conseil d'Etat neuchâtelois au complet avec de gauche à droite: Alain Ribaux, Jean-Nathanaël Karakash, MOnika Maire-Hefti, Laurent Kurth et Laurent Favre.
Le conflit se ranime à Neuchâtel entre le Conseil d'Etat et les syndicats de la fonction publique au sujet des nouvelles grilles salariales. Mécontents, les syndicats quittent la table des négociations.

Dès le 1er janvier 2017, la rémunération de l'ensemble des titulaires de la fonction publique devrait relever de principes de progression identiques, a indiqué vendredi l'exécutif cantonal. Celui-ci estime que son nouveau modèle, inspiré de la pratique d'autres cantons romands, est "clair, équitable et pérenne".

Il y a deux ans déjà, le Conseil d'Etat avait mis en place un régime transitoire limitant les progressions salariales ordinaires. C'était une contribution de la fonction publique aux efforts d'économies du canton.

Politique "au rabais"

Les syndicats rejettent unanimement cette politique salariale "au rabais" qui leur a été présentée vendredi. Celle-ci réduit le salaire de carrière des enseignants, qui sont déjà en queue de peloton en comparaison intercantonale.

Et pour le reste de la fonction publique, les perspectives salariales des basses classes sont rabotées alors que celles des hautes classes sont améliorées, ont ajouté les syndicats.

ats/rens

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