Ce résultat se situe encore largement en dessous des attentes du conseil d'administration de l'HNE, mais il est tout de même porteur d'espoir puisque l'activité a augmenté l'an dernier en soins aigus et dans le domaine ambulatoire.
Les réformes entreprises par les dirigeants devraient surtout permettre à l'établissement de retrouver l'équilibre financier d'ici l'an prochain. Dans un contexte politique enflammé, l'Hôpital neuchâtelois a donc retrouvé un cap à moyen terme.
"Tout n'est pas rose", a reconnu mercredi matin la présidente du conseil d'administration Pauline de Vos Bolay. Mais il faut souligner le chemin parcouru depuis le premier budget, refusé à l'époque, qui présentait un excédent de charges de 17 millions de francs: le contrôle des effectifs et les réformes structurelles commencent à porter leurs fruits.
Efforts supplémentaires sur la gestion en 2016
2015 se voulait donc une année de transition, qui sera suivie en 2016 d'efforts très marqués pour améliorer la gestion de l'HNE, à hauteur de 5 millions de francs. L'ambition sera ensuite d'augmenter l'activité par la création de pôles de compétence, en orthopédie par exemple. Il s'agira aussi d'améliorer la saisie des prestations, de la facturation et du codage.
A l'horizon 2022, l'objectif est de développer le virage ambulatoire, avec une progression de 25% à 75%, et d'assurer une occupation optimale des infrastructures - aussi bien à l'hôpital Pourtalès de Neuchâtel qu'à celui de La Chaux-de-Fonds.
Vote en 2017 sur le projet du Conseil d'Etat
Entre-temps, il y aura l'an prochain le vote populaire sur le projet défendu par le Conseil d'Etat avec les soins aigus à Neuchâtel, le traitement et la réadaptation dans la Métropole horlogère et la construction d'un nouveau bâtiment dans les Montagnes. Pauline de Vos Bolay entend ne pas perdre de temps: il faut, dit-elle, préparer l'avenir par des travaux préalables pour convaincre les citoyens d'accorder leur feu vert.
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Roger Guignard/oang