Trois recours ont été déposés. Dans un communiqué diffusé vendredi, la Chancellerie communale a indiqué qu'il ne lui appartient pas de se prononcer sur les motifs ni le bien-fondé desdits recours. C'est la Chancellerie d'Etat qui devra instruire les procédures.
Les recours portent sur l'interdiction du vote par procuration, a indiqué à Arcinfo le vice-chancelier d'Etat Pascal Fontana, selon un courriel que l'ats a consulté. Cela laisse entendre que certains bulletins de vote n'auraient pas été remplis par les électeurs eux-mêmes, mais par des personnes tierces.
En raison de ces oppositions, aussi bien la prochaine séance constitutive du Conseil communal que celle du Conseil général seront reportées. Le délai de recours contre la future décision de la Chancellerie d'Etat étant de dix jours, ce n'est qu'au terme de ce délai que l'exécutif communal sortant pourra valider les résultats du scrutin.
ats/sey/olhor
Campagne mouvementée
L'annonce des trois recours survient alors que les élections communales ont été précédées par une campagne mouvementée. L'ex-président du Conseil général, le socialiste Daniel Musy, a notamment démissionné une semaine avant le scrutin pour recouvrer sa liberté de parole et appeler à voter pour Marc Arlettaz plutôt que pour Jean-Charles Legrix.