L'ancien élu UDC, qui n'avait pas été réélu le 5 juin dernier, était depuis en arrêt maladie. Mais il a pu retrouver son bureau à la faveur de trois recours déposés contre les résultats du scrutin. Jean-Charles Legrix serait d'ailleurs l'auteur de l'un d'entre eux, un autre émanant de l'ancien conseiller d'Etat Frédéric Hainard.
Ces interventions, portant notamment sur l'interdiction du vote par procuration, empêchent le nouveau Conseil communal d'entrer en fonction. C'est donc l'ancien exécutif qui gère les affaires courantes, permettant du même coup à l'UDC de reprendre ses fonctions.
Mais la situation entraîne une forme de paralysie de la ville, qui risque de durer alors qu'elle a de grands défis à relever. Même si ces recours ont peu de chances de conduire à l'invalidation des élections communales, ils pourraient faire perdre beaucoup de temps s'ils venaient à élargir la procédure au niveau du Tribunal cantonal.
Roger Guignard/oang