La décision de Jean-Charles Legrix, prise au lendemain de son éviction de l'exécutif de la Métropole horlogère, a été confirmée à la RTS mercredi.
Dans le même temps, bien que réélu au législatif de la ville, il a aussi décidé, "au vu des circonstances", de ne pas y siéger lors de la prochaine législature.
"Déçu et écoeuré"
"Je n'arrête pas la politique, je garde d'ailleurs mon mandat de député au Grand Conseil", affirme néanmoins Jean-Charles Legrix, qui s'est dit "déçu et écoeuré" des élections communales, non seulement à cause de son éviction, mais aussi en raison de l'attitude et des agissements de certains à son encontre, au sein même de son parti.
Déçu par exemple que l'UDC Marc Arlettaz, élu à sa place à l'exécutif, n'ait pas contesté, avant le 5 juin, lui qui était alors président de la section chaux-de-fonnière du parti, les appels du socialiste Daniel Musy à ne pas voter Legrix.
Pas l'envie de se mobiliser
Ecoeuré encore par le travail de sape d'un ancien président de l'UDC contre lui. Jean-Charles Legrix estime s'être beaucoup investi pour son parti lors des élections fédérales, il n'a plus envie de se mobiliser de la même façon pour les élections cantonales, agendées en avril prochain.
S'il quitte la vice-présidence de l'UDC, il reste toutefois membre du parti. Après le rejet de son recours par la chancellerie d'Etat, il doit encore décider s'il fait appel au Tribunal cantonal.
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Roger Guignard/kkub