Le Conseil d'Etat avait décidé fin 2015 sa fermeture en raison des dégâts et de l'insalubrité causés sur place par certains groupes. Mais cette année encore, les caravanes ont continué d'affluer en nombre et elles se sont installées en divers endroits du canton. Une situation entraînant de sérieuses difficultés de cohabitation avec la population.
Au bilan de mi-saison, force est de constater que les nuisances et les coûts de cette période sans place cantonale sont substantiels, a ainsi expliqué l'exécutif cantonal.
Caution exigée
Ces dernières semaines, la police cantonale a pu faire partir plusieurs groupes qui s'étaient installés sans autorisation. Mais c'est "un travail fastidieux" qui demande du temps et des effectifs, a commenté Alain Ribaux, conseiller d'Etat en charge de la justice et de la sécurité.
A Pré-Raguel, la police poursuivra son travail d'encadrement par des contacts et contrôles permanents. Désormais, une caution sera exigée à l'arrivée, en plus de la taxe de séjour.
ats/kg