L'UDC Jean-Charles Legrix, désavoué, renonce à faire recours à Neuchâtel

Jean-Charles Legrix, qui vient de démissionner de la vice-présidence de l'UDC neuchâteloise mais qui conserve son poste de député au Grand Conseil neuchâtelois, indique dans un communiqué avoir pris sa décision "par gain de paix, après une réflexion approfondie et mûrement réfléchie".

Enquête pour "captation de suffrages"

Non réélu le 5 juin dernier au Conseil communal de la cité horlogère, le représentant UDC affirme tout d'abord faire confiance au procureur général du canton Pierre Aubert dans l'enquête sur une éventuelle captation de suffrages, raison qui l'avait poussé à contester les résultats du scrutin.

Il explique par ailleurs vouloir respecter le choix du peuple, "conformément à ses engagements politiques permanents", et laisser ainsi sa place à l'exécutif chaux-de-fonnier à son collègue UDC Marc Arlettaz, qui l'avait devancé le 5 juin.

Eviter un blocage des institutions

Enfin, Jean-Charles Legrix dit espérer que les autorités communales puissent entrer en fonction d'ici la rentrée politique. Un recours aurait en effet menacé La Chaux-de-Fonds d'un "nouvel imbroglio juridico-politique préjudiciable tant à son image qu'à son gouvernement".

Reste que deux autres personnes, dont  avaient recouru dans un premier temps contre le résultat des élections, dont l'ancien conseiller d'Etat Frédéric Hainard, éjecté du Conseil général de la ville. On ignore si ces deux personnes vont, elles, faire recours contre la décision de la chancellerie.

dk