Dans un froid glacial, la foule est venue dans la cour du Château dès 7h, heure du début de la rencontre entre les dirigeants des syndicats SSP et SAEN et le Conseil d'Etat. Celui-ci a salué les enseignants et son président Jean-Nat Karakash leur a adressé quelques mots.
Bilan de cette réunion d'une heure et demie: "Il y a du bon et du mauvais", a dit le président du SAEN Pierre Graber. Il a annoncé que le Conseil d'Etat ne suspendra pas la grille salariale, ce qui a suscité des huées des quelque 150 enseignants encore présents.
Des signes d'ouverture
En revanche, le gouvernement a montré de l'ouverture au sujet des mesures envisageables pour améliorer les conditions de travail. Il a confirmé les huit propositions qu'il avait faites dans ce sens la semaine passée.
Les syndicats jugent ces mesures insuffisantes et en ont proposé cinq de plus. Le gouvernement va les examiner et donner sa réponse d'ici la fin de la journée. Les syndicats consulteront leurs membres jeudi.
La mobilisation coûte cher aux grévistes, a commenté Pierre Graber. Certains enseignants n'auront donc pas les moyens de continuer la grève indéfiniment. Mais d'autres instruments existent, notamment la grève des notes, a-t-il ajouté.
ats/boi