La décision des syndicats d'interrompre leur mouvement intervient après une proposition du Conseil d'Etat qui vise a améliorer les conditions de travail des enseignants neuchâtelois. Mais la nouvelle grille salariale, à l'origine de la mobilisation, entrera bien en vigueur dès le 1er janvier 2017.
Le Syndicat des services publics (SSP) et le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) se disent satisfaits. "Une majorité de nos membres ont considéré qu'il valait mieux accepter les propositions plutôt que de prendre le risque de tout perdre", a indiqué le SSP.
Concessions importantes
Un courrier du Conseil d'Etat neuchâtelois avait été adressé mercredi aux syndicats des enseignants, proposant des concessions importantes. Le gouvernement avait cependant clairement indiqué qu'il ne retirerait pas son projet de grille salariale.
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Les syndicats ont toutefois précisé qu'ils relanceraient leur lutte si le gouvernement n'appliquait pas les propositions promises. D'autant plus que la décision de suspendre le mouvement ne faisait pas l'unanimité au sein des enseignants.
hend/tmun