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Entrée en matière ardue pour le budget 2017 du canton de Neuchâtel

Laurent Kurth, ministre neuchâtelois en charge du Département santé et finances. [Keystone - Christian Brun]
Laurent Kurth, ministre neuchâtelois en charge du Département santé et finances. - [Keystone - Christian Brun]
Le ton est à nouveau monté au Grand Conseil neuchâtelois mercredi après-midi au sujet du budget 2017. Après des votes difficiles dans le domaine de la fiscalité, la séance a été suspendue.

Ce report des travaux à une date ultérieure a provoqué un tollé de désapprobation dans la salle. Mais la majorité du parlement cantonal a accepté de reporter la suite des débats, par 63 voix contre 41, et 7 abstentions.

Il reste en effet des points importants du budget à traiter, et il n'aurait guère été possible de boucler le dossier d'ici à 17h.

D'autant que les fronts se sont durcis dans le courant de l'après-midi entre la gauche et la droite, rendant plus qu'incertaine l'éventualité d'un compromis sur le budget.

Recettes péjorées

La droite a réussi à faire passer une baisse de la fiscalité pour les particuliers, qui péjore les recettes de 4 millions de francs. Elle a en revanche rejeté une série de propositions de la gauche visant à trouver des recettes fiscales supplémentaires.

Il avait déjà fallu près de 3 heures de débats avant que les députés ne votent l'entrée en matière mercredi matin, chacun rejetant sur l'autre la responsabilité de risquer de faire passer le budget à la trappe.

ats/ptur

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Déficit de 49 millions

Le Conseil d'Etat avait présenté dans une première mouture un déficit de près de 69 millions de francs. Le déficit a ensuite été ramené à environ 49 millions.

L'absence de budget représenterait "l'incapacité du parlement à fixer un cadre à l'action de l'Etat", a prévenu le conseiller d'Etat Laurent Kurth. Le canton se sait observé depuis Berne alors qu'il attend des financements fédéraux ces prochains mois.