C'est l'un des dossiers chauds de la nouvelle année et son nom a déjà fait couler beaucoup d'encre. Il annonce de fortes tensions entre la gauche et la droite en 2017. Pour le PLR, la CCT 21, qui concerne plus de 5000 personnes, engendre des surcoûts insupportables pour le canton.
Le parti, qui avait déposé quatre projets de lois en février dernier, propose de la supprimer des textes de loi et de la remplacer par des accords de branche. Des conventions qui ne concerneraient plus tous les employés de la santé, mais uniquement le personnel soignant.
La gauche mécontente
Or, c'est bien là que le bât blesse. Pour la gauche, ces projets de loi attaquent violemment les acquis sociaux. Exclure des accords le personnel non médical revient à affaiblir les petits postes. De plus, la CCT 21 vient d'être renégociée et acceptée par l'ensemble des partenaires sociaux.
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Remettre en cause cette entente, c'est fragiliser les institutions. Un bras de fer qui s'est illustré en commission Santé. La droite, majoritaire, a accepté les quatre projets de loi. La gauche promet, quant à elle, un rapport de minorité.
Pour le président du PLR neuchâtelois, Damien Humbert Droz, la CCT 21, même renégociée, coûte trop cher au canton.
Coraline Pauchard