Le comité référendaire, composé notamment d'avocats du bas du canton, a récolté 8749 signatures, alors que seule la moitié était nécessaire. Les paraphes doivent encore être vérifiés d'ici au délai référendaire, qui échoit jeudi.
Le bâtiment contesté, dont le crédit de construction a été plébiscité par le Grand Conseil fin 2016, doit réunir dès 2020 le Tribunal de première instance et ses juges, le Ministère public et ses procureurs, ainsi que le secrétariat. Il remplacerait les huit lieux actuels.
Mais ses opposants dénoncent un "investissement totalement improductif", alors que le canton fait face à des difficultés financières.
Privés de justice de proximité
La centralisation n'apporterait aucune plus-value opérationnelle, selon le comité, pour qui il serait plus judicieux d'augmenter le budget de la justice de quelques centaines de milliers de francs.
Un regroupement dans le haut du canton priverait les deux tiers des justiciables neuchâtelois d'une justice de proximité, telle que devrait l'être un Tribunal de première instance, jugent encore les initiants.
ats/jvia