Pour le député vert Laurent Kaufmann, premier signataire de l'initiative, il ne s'agit pas "d'une vision hygiéniste qui pousserait à interdire le sucre. La liberté individuelle est préservée". Mais il s'agit, à l'image du tabac ou de l'alcool, de limiter la consommation.
Le texte demande que la législation introduise une taxe sur les sucres ajoutés lors des processus de fabrication. Tout ou partie des revenus seraient affectés à la prévention du diabète et de l'obésité.
La commission justifie cette taxe par le fait que jusqu'à 20% des coûts de la santé peuvent être attribués à ces maladies. En Suisse, 42% de la population est en surpoids ou obèse.
Exécutif prudent
Le Conseil d'Etat se dit plutôt favorable à cette proposition mais il se tient légèrement en retrait car il ne veut pas se positionner sur un projet adressé à Berne.
Il pense que l'initiative risque de ne pas passer la rampe au niveau fédéral, si elle n'est pas relayée par des parlementaires sous la Coupole.
ats/pym