![Olivier Guillod est l'actuel directeur de l'Institut du droit de la santé de l'Uni de Neuchâtel. [Keystone - Gaëtan Bally]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/teqx7b-26017596.image?w=1280&h=720 "Olivier Guillod est l'actuel directeur de l'Institut du droit de la santé de l'Uni de Neuchâtel. [Keystone - Gaëtan Bally]")
Olivier Guillod pressenti à la tête des travaux sur l'Hôpital neuchâtelois
Le Conseil d'Etat neuchâtelois a trouvé la perle rare pour présider le groupe de travail sur l'Hôpital, a appris vendredi la RTS. Il s'agirait du professeur Olivier Guillod, de l'Université de Neuchâtel.
Contre l'avis du gouvernement, les Neuchâtelois ont choisi le 12 février dernier dans les urnes le maintien de deux hôpitaux de soins aigus dans le canton. Ce verdict implique la reprise immédiate des travaux du groupe de travail sur l'Hôpital neuchâtelois (HNE), mais aussi la nomination cruciale de ceux qui plancheront sur les dossiers.
Actuel directeur de l'Institut de droit de la santé et vice-recteur de l'Université de Neuchâtel, Olivier Guillod a le costume parfait de l'académicien: situé juste en dehors des instances communales et cantonales et capable d'apporter un regard pragmatique sur la question. C'est ce que souhaitait vivement le Conseil d'Etat après une campagne et une votation qui avaient cristallisé les antagonismes régionaux entre le haut et le bas du canton.
Réticences chez les gagnants de la votation
Mais le nom du professeur ne fait pas l'unanimité au sein du comité de l'initiative "Pour deux hôpitaux sûrs, complémentaires et autonomes" et auprès des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds.
La méfiance reste palpable chez les gagnants de la votation, qui préféreraient que le président du groupe de travail soit ouvertement acquis aux logiques du texte accepté en votation: cela réduirait le risque de dénaturer l'esprit de l'initiative.
Selon les informations de la RTS, les initiants souhaitent par ailleurs une présidence médicale plutôt qu'universitaire. L'ancien président de la Fédération des médecins suisses (FMH) Jacques de Haller est partant pour briguer le poste, tout comme Daniel Fritschy, orthopédiste renommé désormais à la retraite.
Les négociations sont en cours et le Conseil d'Etat aura le dernier mot.
Coraline Pauchard/Ludovic Rocchi/oang
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La difficile composition du groupe de travail
La nomination des membres qui constitueront le groupe de travail va représenter un autre élément crucial et synonyme de tension.
Le Conseil d’Etat neuchâtelois prévoit une équipe composée d’un ou deux représentants du comité d’initiative, un ou deux représentants des organisations neuchâteloises de médecine (SNM et MFE), six représentants de la conférence des directeurs communaux de la santé, puis des représentants du service de la santé publique et du service juridique de l’Etat ainsi que de la direction générale d’HNE.
Là aussi, les négociations sont en cours mais les blocages semblent déjà présents: les initiants estiment avoir droit à plus de voix.