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Les enseignants neuchâtelois listent les députés les défendant le mieux

Affiches électorales en vue des élections cantonales neuchâteloises au mois d'avril. A droite, Fabien Fivaz, candidat écologiste au Conseil d'Etat. [Laurent Gillieron]
Les enseignants neuchâtelois listent les députés les défendant le mieux / Le 12h30 / 1 min. / le 6 mars 2017
Avant les élections, le syndicat autonome des enseignants neuchâtelois publie un palmarès des députés ayant le mieux défendu la formation lors de la législature. Ce classement pourrait devenir un tremplin pour certains candidats.

La démarche, qui s'inscrit dans la perspective des élections cantonales du 2 avril, est inédite. Ce classement, publié vendredi dernier par le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN), est né de la grogne des enseignants suite à l'instauration d'une nouvelle grille salariale jugée indigne par les syndicats. Pour sanctionner les élus n'ayant pas soutenu la profession lors de la dernière législature, les 19 votes liés à la formation ont été scrutés à la loupe.

Or les enseignants pèsent lourd dans les urnes: la profession compte près de 3000 personnes, qui votent généralement plus que la moyenne. Et si les enseignants suivent la logique de ce classement, certains élus se verront propulser sur le devant de la scène.

Un atout pour le Vert Fabien Fivaz?

C'est particulièrement le cas du député Vert Fabien Fivaz, également candidat au Conseil d'Etat. Le biologiste arrive deuxième sur la liste des "bons élèves" du syndicat, un score qui pourrait faire de l'ombre à l'actuelle ministre en charge de l'Education et de la Famille Monika Maire-Hefti. Celle-ci a cristallisé la grogne des enseignants avec le maintien de la nouvelle grille salariale.

Mais le classement du syndicat révèle d'autres surprises: après analyse des votes, les élus POP, Verts et Solidarités soutiennent plus les enseignants que les socialistes, pourtant défenseurs traditionnels de la branche.

Parmi les "mauvais élèves", les élus PLR et UDC se partagent le gâteau - un verdict que plusieurs députés contestent. Reste que plus de 300 électeurs, majoritairement des enseignants, se sont engagés à ne pas réélire les députés mal notés. Leur signature figure sur une pétition du syndicat.

Coraline Pauchard/oang

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