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Le Parlement neuchâtelois enterre la CCT du secteur de la santé

La CCT du personnel hospitalier neuchâtelois est jugée trop chère et trop généreuse. [Keystone - Sandro Campardo]
Le Parlement neuchâtelois enterre la nouvelle CCT de la santé / Le Journal du matin / 1 min. / le 28 mars 2017
A quelques jours des élections cantonales, le Grand Conseil neuchâtelois a enterré lundi la convention collective du secteur de la santé. La droite la jugeait trop coûteuse et peu flexible.

La majorité bourgeoise au parlement cantonal a imposé la suppression de la CCT Santé 21 au profit de deux nouvelles conventions: l'une réservée au personnel soignant, l'autre établie pour le personnel non soignant.

Depuis des années, la droite ne cesse de répéter que la CCT Santé 21 est très chère, trop généreuse et trop rigide. Elle obligerait le canton à "courir avec des semelles de plomb", pour reprendre l'image du député UDC Jean-Charles Legrix.

C'est aussi l'avis du groupe de cliniques privées Swiss Medical Network (Genolier), qui refuse de l'appliquer à l'hôpital de la Providence à Neuchâtel dont il est propriétaire.

"Un paquet équilibré" selon une étude indépendante

Une étude indépendante menée par l'IDHEAP estime pourtant que cette convention ne génère pas de surcoûts et qu'elle est "un paquet global équilibré". Pour la gauche et pour le conseiller d'Etat Laurent Kurth, la maintenir permettait de garantir la situation des 5700 employés qui y sont affiliés et de défendre aussi une certaine idée du partenariat social.

PLR et UDC n'ont rien voulu entendre et ont finalement souscrit à la proposition des Vert'libéraux de distinguer deux catégories de personnel (soignant et non soignant).

Le vent des échéances toutes proches a soufflé fort sur ce débat. La gauche et les syndicats, eux, ont déjà annoncé le lancement d'un référendum.

Roger Guignard/oang

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