L'Hôpital neuchâtelois (HNE) a ramené son déficit à 7,5 millions en 2016. Mais il se voit forcé d'avancer à tâtons, après le vote du 12 février qui impose de garder deux hôpitaux de soins aigus dans le canton.
"Ce qui est difficile aujourd'hui, c'est l'impossibilité de se projeter dans quelque chose", a commenté mardi la présidente du conseil d'administration de l'Hôpital neuchâtelois Pauline de Vos Bolay. "Reste à souhaiter que cette période d'incertitude organisationnelle et financière soit la plus courte possible."
Suite à l'acceptation de l'initiative, tous les projets stratégiques sont gelés. Ils sont suspendus aux choix du groupe de travail chargé d'appliquer la décision populaire.
En fonction des décisions, HNE craint notamment des départs de collaborateurs et des pertes de prestations.
Avenir compliqué
Le résultat de l'an passé (-7,5 millions) est meilleur que celui de 2015 (-10,2 millions). Et les chiffres sont un peu moins rouges que ceux prévus au budget 2016 (-7,6 millions). Les recettes ont augmenté de 8,9 millions (hors subventions).
Pour 2017, le budget prévoit un déficit de 6,4 millions de francs, objectif difficile à atteindre. Aux incertitudes liées à la stratégie cantonale s'ajoutent celles liées aux modifications tarifaires attendues au niveau suisse.
ats/vz
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