Ces trois sujets d'importance cantonale verront les citoyens se prononcer sur la construction d'un nouvel hôtel judiciaire à La Chaux-de-Fonds, la modification de la Constitution et le report ou non de l'harmonisation de l'impôt des frontaliers.
"Aujourd'hui, les gens pendulent, cliquent et tweetent, nos institutions doivent s'adapter", a déclaré le président du Conseil d'Etat, le PLR Laurent Favre, s'agissant de la réforme des institutions. Celle-ci prévoit une baisse du nombre de députés (de 115 à 100), l'abaissement du quorum électoral (de 10 à 3%) et la création d'un seul cercle électoral.
Le nouvel hôtel judiciaire, devisé à 50 millions, doit lui aussi réunir et incarner "un canton, un espace". Les locaux de la justice sont à ce jour inadaptés, éclatés et souvent en location. L'investissement demeure lourd dans un canton aux finances précaires.
"La vision du Conseil d’Etat est qu’on est dans des sujets qui devraient justement rallier et souder la population neuchâteloise", insiste dans l'émission Forum le conseiller d'Etat Alain Ribaux.
Votations en forme de bilan
Quant au scrutin sur le report de l'harmonisation de l'impôt des frontaliers, il exige de tous une solidarité avec les communes des Montagnes, celles-là même qui n'ont pas voulu d'un hôpital fort à Neuchâtel.
Avec ces trois objets soumis au peuple, le Conseil d'Etat actuel, réélu en bloc en mai, jouera le 24 septembre le bilan de ses quatre premières années.
Roger Guignard/lgr