"Le Conseil d'Etat a pris une quantité de décisions depuis le 12 février qui ne sont qu'une suite de brimades pour la population neuchâteloise qui a soutenu l'initiative", explique un arrêté largement plébiscité par les deux conseils généraux.
Selon eux, tout ce qui a été créé ces neuf derniers mois profite au site de Pourtalès, à Neuchâtel: un centre du sommeil, un centre de la douleur chronique, la consultation de médecine vasculaire, le service d'endoscopie et de très nombreux transferts prévus, ou effectifs, du Haut vers le Bas.
Le Haut continue d'être démantelé?
Conséquence, le démantèlement de l'hôpital de La Chaux-de-Fonds se poursuivrait inexorablement. Les blocs opératoires y sont sous-occupés et de nombreux cas transférés à Neuchâtel. Pour les politiciens des Montagnes, le gouvernement aurait dû rouvrir ces blocs et nommer un directeur de site.
Neuf mois après le scrutin, la méfiance et les clivages demeurent plus forts que jamais. Les représentants du Haut n'imaginent pas que la présidente du conseil d'administration Pauline de Vos Bolay puisse mettre en oeuvre une initiative qu'elle a combattue.
Groupe de travail sans Neuchâtel
Le groupe de travail nommé après le vote du 12 février a livré ses pistes au Conseil d'Etat, qui devrait présenter celles qu'il retient d'ici la fin du mois. Pour rappel, la ville de Neuchâtel a refusé d'y être représentée.
Roger Guignard/lgr